Comment peut-on traiter la fourbure ?
Le traitement d'une fourbure aiguë exige des moyens qui permettent de prévenir les chocs, y compris les liquides intraveineux. On utilise souvent des laxatifs pour rincer les intestins, des diurétiques et de la cortisone pour aider à réduire la rétention liquide. Récemment, on a commercialisé l'Isoxsuprine qui permet de stimuler la circulation du sabot. Il semble être efficace en cas de fourbure aiguë. Les sédatifs sont également très importants pour permettre au cheval de marcher et pour stimuler la circulation dans ses sabots. Des exercices forcés peuvent être nécessaires. Plus le cheval fera d'efforts, mieux il avancera.
Une autre complication causée par une fourbure aiguë est la séparation de la couche sensible de la paroi de la troisième phalange. Cette paroi contribue à la rotation de la troisième phalange qui est effectuée par la pression sur le tendon fléchisseur profond (intégré dans la troisième phalange). Lorsque la troisième phalange est en rotation, elle pousse sur la sole qui perd ainsi sa forme concave d'origine. L'os peut alors pénétrer dans la sole et être exposé à l'air ce qui peut avoir de graves conséquences.
La fourbure chronique est une des principales causes de boiterie chez les poneys. Elle apparaît chaque année lorsqu'ils sont suralimentés ou lorsqu'ils sont mis dans des herbages drus durant le mois de mai et de juin. La fourbure aiguë se limite généralement au sabot et se manifeste par des inflammations, des douleurs et des structures internes anormales. Une perte de la croissance de la corne est souvent constatée et les cercles de la corne se forment autour de la paroi du sabot. Les doigts se rallongent par l'usure de la sole qui est occasionnée par la rotation de la troisième phalange.
Il existe plusieurs causes de fourbure dont certaines sont associées à des changements dans le système digestif, y compris l'indigestion occasionnée par les grains ou les aliments concentrés chez les chevaux qui pénètrent dans les locaux de stockage d'aliments.
On pense que l'histamine chimique produite pendant la digestion des protéines, est une des substances qui pourraient causer la fourbure. Habituellement, l'histamine est métabolisée dans le foie, mais en cas de suralimentation, le foie est incapable de la maîtriser et elle pénètre dans le sang et affecte les vaisseaux sanguins du sabot.
Des herbages drus provoquent souvent la fourbure chez les poneys. Les toxines produites par d'autres infections corporelles telles que la pneumonie, occasionnent souvent une fourbure secondaire. Celle-ci se déclare immédiatement après la mise bas d'une jument dont certaines membranes fœtales sont restées dans l'utérus ou qui a contracté une infection utérine pour d'autres raisons.
Dans ce cas, la fourbure est aiguë et donc grave. Cette maladie peut également se manifester à la suite de complications d'un traitement médicamenteux. Ce qui explique que chez le cheval, la cortisone peut souvent avoir un effet négatif.
Une fourbure aiguë se manifeste par des douleurs systématiques et des modifications locales au sabot. Le cheval a de la fièvre et boude sa ration. Il pose ses antérieurs devant lui et place ses postérieurs le plus en avant pour y appuyer tout son poids. Le sabot est enflammé et des battements violents peuvent être ressentis dans l'artère digitale. Il est souvent impossible de soulever la jambe vu que l'animal ressent la moindre pression à la sole. Dans des cas très graves, des chocs violents se manifestent et l'animal meurt dans les 12 à 24 heures.
PROBLEMES DE PIED : LA FOURBURE
(Consultez toujours votre vétérinaire en cas de problème de santé)
Quelle est la cause de la fourbure ?
Les chevaux atteints de fourbure souffrent généralement d'une inflammation aux quatre jambes, et plus particulièrement aux antérieurs. Ils hésitent à avancer, se couchent ou marchent sur leurs talons pour éviter d'appuyer sur les soles. Ce phénomène est dû à des changements inflammatoires dans les couches sensibles des sabots sous la mamelle. Ces inflammations apparaissent à la suite d'une congestion sanguine des vaisseaux capillaires qui alimentent le sabot.
Des études ont démontré que la fourbure provoquait des troubles circulatoires dans les sabots. Les vaisseaux capillaires sous la couronne sont détournés et le sang qui s'y accumule affecte les couches sensibles.
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